mardi 3 décembre 2013

Paris 01/06/2013


A top model walking down the Montmartre stairs.


Enjoying sweet french specialties.


There is always something to discover in Paris.



A small man who is both a pirate and a knight, Impressive, isn't it?

Vistors 18/05/2013


Here are how happy people look when they come to visit us. Isn't it a great reason to come in Ulm? 


We also went to visit a cave in the swabian Alps. All these mountains are no barrier to water which is pearling through and gathering at blau Topf (see other pictures http://clemfaitlechinoa.blogspot.de/2013/10/visite-maman-do-04052013.html or http://clemfaitlechinoa.blogspot.de/2012/11/visitors-november.html)

lundi 21 octobre 2013

Venice/Venedig/Venise coup de tête 09/05/2013

Le mois de Mai a été assez riche en aventures et notamment après une décision coup de tête de partir pour Venise. Finalement depuis Ulm ça ne semblait être qu'une destination à environ 600 km, soit plus proche que le Varel, le nord de l'Allemagne où habite la mère de Wiebke.
C'était certainement sans compter qu'il fallait traverser les Alpes, qu'on ne voulait pas payer la vignette pour l'autoroute Autrichienne, et que le col où l'on a voulu passer était encore fermer pour cause de neige...

Nous sommes donc arrivés aux alentours de Venise (sur la presqu'île de Cavallino qui était notre but) sur les coups de 11h00 du soir.
Une fois là bas il faisait nuit noire, on avait pas de GPS, les indications étaient pourries (d'autant plus qu'on savait pas où aller), les hôtels étaient fermés ou chers. Du coup, après une heure de tournage en rond on s'est décidé pour la plage. Surtout qu'il faisait dans les 19°C et le fond de l'air était vraiment chaud, c'était super agréable.














Bien sûr, les moustiques ont pensé à nous réveiller pour apprécier le lever de soleil et les paquebots entrants dans Venise.

On a ensuite trouvé une super chambre d'hôte (on peut recommander) qui nous a prêté gratuitement des vélos pour aller à l'embarcadère. On a donc pris un billet 36 heures pour les bateaux (bacs/ferry appelez les comme vous voulez) qui sont les transports en communs vénitiens.


Arrivés 40 minutes plus tard à Venise, pas déçu du paysage on a pu apprécier des petites ruelles charmantes, des portes trop petites, 


Des canaux comme dans les cartes postales,


Du linge accroché aux fenêtres,


Des ruelles désertes,


Des pizzas italiennes pas géniales,


Des glaces à tomber par terre,


Des assiettes charcuteries/fromages avec le petit verre de vin qui va avec pour le début de soirée vers 18h.


Le lendemain matin petit sur la terrasse de la chambre d'hôte. C'était assez chaotique avec des tomates, des croissants, un avocat et du vin blanc que je venais d'acheter à la tireuse au supermarché. Il m'a fichu un mal de crâne toute la matinée le saligaud! Quelle idée aussi...


On a ensuite visité les îles de Murano et Burano où j'ai trouvé la couleur de ma future maison. 


On a presque failli tomber à l'eau,


On a admiré les couleurs magnifiques des façades, 


les masques vénitiens, fait mains ou en Chine, ça dépend...


Pour revenir ensuite à Venise et apprécier la luminosité si spéciale de cette ville!


C'est le moment qu'a choisit l'appareil photo pour nous lâcher. Et puis de toute façon, vous en aviez marre de Venise, non? On passe à la suite!

Visite Maman Do' 04/05/2013

Maman est venue nous rendre visite début Mai


Elle a ainsi pu déguster un snack à l'allemande (Grosse saucisse dans pain baguette) et admirer le plus haut clocher d'Eglise au monde qu'elle a pu gravir (768 marches)

On a fait entre autre une ballade en vélo jusqu'à la source du Blau (18km), une des sources les plus profonde d'Europe et caractéristique pour sa couleur.


On en a profité pour aller à Munich et on y a trouvé... des surfeurs! un canal dans le parc est connu mondialement pour offrir une vague permanente.




 Et ce séjour fut également l'occasion d'essayer les spécialités culinaires de la région.



Frankfurt, Cats Musical and Wiebke's Family


Wiebke&Richard and Evers Family

dimanche 21 avril 2013

Holland 21/04/2013

Since Wiebke studied in Holland, she has some friends over there, Laura and Frank who visited us in November : http://clemfaitlechinoa.blogspot.de/2012/11/visitors-november.html, they live in Enschede and Moa who lives in Amsterdam. here are some pictures of Amsterdam :

Parce que Wiebke a étudié en Hollande elle a des amis là bas, dont Laura et Frank qui nous ont rendus visite en Novembre (voir : http://clemfaitlechinoa.blogspot.de/2012/11/visitors-november.html) ou encore Moa, qui vit à Amsterdam.
Voici donc un échantillon de photo pour ma première visite au pays de Van Gogh.

Magasin typiquement hollandais, le Hema. On peut acheter des saucisses bien chaudes! hmm...eurk

Les fameux fromages oranges

Les poissons sur le marché. Il est très réputé d'y manger un petit sandwich au poisson, cru ou frit. 

AMSTERDAM

Cette image représente pour moi typiquement Amsterdam avec : les vélos, les canaux (l'eau), et les bâtiments étroits, le plus souvent sur trois étages.

Parce que le prix au m² au sol aux Pays Bas a toujours été très élevé, les bâtiments ne sont pas large du tout. Si bien que les cages d'escaliers sont souvent trop petites pour les déménagements. Par conséquent les meubles passent par la fenêtre, et sont levés par une poulie accroché directement sur la façade de la maison.  

Le chaos des vélos. Plusieurs scènes d'apocalypse sont ainsi visibles de part et d'autre. 

Le Vondelpark. On le connait grâce à la chanson de Gush :


Ici c'est la pause touristes avec les lettres I AMsterdam

Avec Laura

Bien remarquer le couteau à fromage sur la droite (c'est l'objet de cette photo)

La côte gelé

Un petit village tout mignon à peine à 10km de Amsterdam

Les sabots Hollandais

Les boîtes aux lettres avec les messages antipub



Hannover 16/03/2013

Nous avons rendu visite à Anna,  la sœur de Wiebke qui habite Hanovre à la mi Mars. L'occasion pour moi de découvrir une nouvelle ville allemande.
La visite de cette ville de taille moyenne se veut agréable et facile notamment par le tracé au sol d'une ligne rouge qui emmène le visiteur sur un itinéraire retraçant les principaux bâtiments et lieux chargés d'histoire.  



Le massif hôtel de ville d’Hanovre. On trouve à l'intérieur plusieurs maquettes de la ville, au moyen âge, avant la guerre, juste après la guerre (80% détruit) et aujourd'hui.

Tous les samedis à lieu une brocante sur le bord du canal Leine. J'ai pris cette photo car j'ai aimé le fort contraste entre la cagette sur laquelle est inscrit : "Légumes du Nord" et à l'intérieur de laquelle se trouvent des petites, mais bien aiguisées, haches à bois. 

Si vous passez un jour sur cette croix, marquée au sol en plein centre ville de Hanovre, levez la tête!!
En effet, depuis ce point précis il est possible de voir les quatre clochers du centre ville.

jeudi 21 mars 2013

A little man brings big surprises

I have a story to tell you.

A story that could open minds, give smile or bring trust on the fact that some of our human fellows are actually kind and nice people.

On a sunny day of the month of October, biking through the city center of Ulm, I passed a guy standing on the sidewalk with a sign : "Europa Tour". What made me notice him was, more than his sign, his bicycle which was almost bending under the weight of the huge packages attached to it. The guy was young, wearing beard, long hair, worn out clothes and was apparently collecting some money for his tour. The funny thing was that he was not clearly begging. It was not in a way that would make you feel uncomfortable and people would actually come directly at him, willingly, with bills and coins, a smile and encouragements. 
I guessed what people would see in that guy was actually a part of themselves, a part calling for adventure, and to who they maybe don't listen or never did. And of course, I felt the same way.

Somehow I just glanced at him for a second, gave a smile and went away. I was on my way to buy a book for my German lessons. While being at the book store I couldn't get to think about something else. I paid the book and got some cash back. It was suddenly clear that I had to gave him this few euros to help him with his trip. Why? Because this guy could be me. Or even more, I wish it was me. Taking my bike, packing some stuff on it, and hit the road. He was awaking this "into the wild" feeling buried inside me (never too far from the surface though).

Well, I went back to him and realized that money was maybe not the best thing I could offer him. I was indeed kinda short on money but had however, plenty of time. Therefore I went straight to him, asked a few question, tried a mix of English and German and I invited him over for lunch. Gabor, that's his name, is from Hungary, traveled by bike for the last 2 months, sleeps at night under a tent, get his money from "begging" in the cities and speaks English with a huge lack of vocabulary. He is at first a little bit surprised by my offer, a little bit shy about it, make sure I really mean it, and then follows me to the Weststadt.

I feel great, I feel like i am doing a great thing and that I am sharing a unique human experience. But the talking is not so easy, Gabor speaks a little bit of German, English and French, but doesn't speak very well any of them. While cooking some spaghetti/spinach/tofu mix, I have a wonderful idea : Let's try some "Pineau de Charentes". "Pineau" is a strong sweet wine made (only) in my region (Les Charentes) in the South West of France. Gabor is not so much of a drinker but accepts because he is polite, but probably also because he is curious. He (obviously) really likes it, but more than that, it reminds him strongly of another wine from Hungary called "Tokaji". 

The "Pineau" is something really special, something really attached to my culture and to the place I grew up and somehow, it came at first like a shock that something could be similar to it. So we talked about it, about Hungary and where it is made. "Tokaji" is apparently also very famous, and I suddenly feel very French, knowing about myself and stuff, about French wines and culture, but blind to whatever else is out there.

But soon it is time for Gabor to go further. He wants to go to North Germany first and then to Spain to spend the winter. I try to make him understand that it is never going to work. It is already almost winter and he would be crazy to sleep for more longer outside in his tent. I try to help him fixing the saddle of his bike without much results and then he is gone. 2 hours of my day filled up with a total new experience : hosting an unknown international person, sharing food, drinks and words. 

Every once since then I heard about "Tokaji". Two persons knowing it said the taste was effectively similar. I therefore went around to look for it. And when I saw that the bottle was over 25€ at the Wine store, I somehow decided that I should not buy it here, but instead go for holidays in Hungary and try it there. And of course bring back a pack of them for my family and relatives to try it out back home.

That's how today came through the window, Thursday the 21th of March, 7 p.m. 
We were cooking in the kitchen when the bell rang. It is quite a surprising hour for people to visit when you don't know they are coming. Is it the neighbors who forgot their keys?

Wiebke opens the door and asks for me to come along. And here stands Gabor, on our doorstep, with in his hands a bottle of ... "Tokaji"!!
What a surprise! 
When I thought, 5 months earlier, about giving him the 2 euros change from the bookstore, we were total strangers and would have stayed this way.
But by inviting him for lunch, by sharing a part of my culture in a glass, I created something between us and tonight he prove me that it was no wrong by showing that he didn't forget. (Give and you would be given in return.) 
Tonight he stood there on our doorstep, didn't talk much, still in this shy English. He didn't want to disturb, he didn't want to interrupt whatever we were doing, he didn't want to be an intruder. He didn't try to tell much of his story and adventures. He just said that he stayed by his brother in North Germany and waits for the nice weather to hit the road again. 
It felt like he could have done 500 kilometers just to bring us the bottle and this few words.


Well, thank you Gabor. 
Thank you for warming our hearts with your kindness, warming our stomach with the Tokaji and putting in my heads memories I will never forget. 




L'Histoire de cette bouteille :


Un jour ensoleillé du mois d'Octobre, en traversant le centre d'Ulm à vélo, je suis passé à côté d'un mec qui se tenait sur le trottoir, récoltant de l'argent pour un Tour d'Europe à vélo. C'était dur de le louper, avec son vélo croulant sous le poids de ses bagages. Il ne faisait pas la manche à proprement dit mais se tenait à côté de son vélo avec un sa casquette ouverte aux dons. Et Étrangement (ou non) il semblait avoir pas mal de succès, avec des gens se dirigeant directement vers lui pour participer financièrement à son périple. Je suppose que ce que les gens voyaient en lui était en fait une part d'eux-même, celle qui appelle pour de l'aventure et qu'ils n'ont jamais eu l'occasion d'écouter. C'est en tout cas ce que j'ai ressenti. 

Cependant, je ne me suis pas arrêté pour le rencontrer. J'étais en chemin pour la librairie, je devais acheter un livre d'Allemand. Mais alors que je payais mon livre je ne pouvais penser à autre chose et j'avais le sentiment que je devais faire quelque chose pour lui. Je voulais être part de son histoire. J'ai d'abord pensé lui donner la monnaie qui me restait mais alors que je revenais vers lui, une autre idée me traversait l'esprit. 

De l'argent, il en avait besoin certes, mais ce n'était peut-être pas la meilleure des choses que je pouvais lui offrir. Ce que j'avais plus que tout, c'était du temps. C'est pourquoi je suis revenu vers lui, on a discuté un peu dans un mélange d'anglais et d'allemand puisqu'il ne maîtrisait aucune des deux langues et je l'ai invité à venir chez moi. Gabor, c'est son nom, vient de Hongrie, voyage en vélo depuis deux mois, dort la nuit sous sa tente et paie son voyage en récoltant de l'argent dans les villes qu'il traverse. Il est un peu surpris par ma proposition, un peu timide il s'assure plusieurs fois qu'il m'a bien compris, mais accepte volontiers.


Je me sens bien, j'ai l'impression de faire la bonne chose et que je vais vivre une expérience, humaine. Par contre, discuter n'est pas si évident. Gabor parle un peu Anglais, un peu Allemand, un peu Français  mais aucune des trois langues dans un niveau suffisant pour parler librement. Pendant que je préparais un plat de spaghettis/épinards/tofu, j'ai eu la bonne idée de lui faire essayer un verre de Pineau des Charentes. Bien que Gabor ne semble pas être fan de vin il accepte, par curiosité ou par politesse. Et il trouve ça très bon et même plus, ça lui fait penser à un autre vin Hongrois, le "Tokaji". 

Le Pineau des Charentes est un produit spécial de ma région. Unique, local, il n'est pas connu internationalement comme le Cognac et je suis vraiment surpris qu'un autre vin puisse être similaire. Je ne m'y attendais pas et avide d'en savoir plus sur ce vin je le questionne un peu dessus et sur la Hongrie en général.

Mais rapidement il est temps pour Gabor de continuer sa route. Il veut atteindre le Nord de l'Allemagne avant de redescendre vers l'Espagne en traversant la France. J'essaie de lui faire comprendre qu'il n'y arrivera jamais avant le début de l'Hiver et qu'il ne pourra bientôt plus dormir sous la tente mais il ne semble pas s'en faire et me fait comprendre qu'il verra bien ce qui se passe. Je l'aide à fixer un peu mieux sa selle qui est branlante et puis il repart. Il aura été une parenthèse de 2 heures dans ma vie. une nouvelle expérience, offrir un repas à un étranger (dans les deux sens du terme) partageant nourriture, boisson, culture et connaissances. 

Depuis ce jour où j'ai entendu parler du "Tokaji" d'autres personnes m'ont confirmé la ressemblance après avoir essayé de mon Pineau. J'ai donc chercher à m'en procurer mais je n'ai pas trouvé de bouteille en dessous de 25€ et je n'ai jamais franchi le cap. J'ai plus ou moins décidé que je devais passer des vacances en Hongrie, découvrir le pays et ce fameux vin, et en ramener pour la famille, back home. 

Et c'est comme ça que le 21 Mars, à 19 heures, alors que nous sommes dans la cuisine, la sonnette retentit. Drôle d'heure pour une visite...Est ce les voisins qui ont oublié leurs clés?

Wiebke ouvre la porte, pousse un petit cri de surprise et me'appelle. Et dans l'encadrement de la porte se trouve Gabor, avec dans ses mains, une bouteille de... Tokaji
Quelle surprise!
Quand je pensais six mois plus tôt lui donner 2 euros sur ma monnaie en sortant de la librairie j'aurai été pour lui un étranger et je le serais resté. Mais en l'invitant à manger, en mettant à boire dans son verre, j'ai crée quelque chose entre nous qu'il a honoré ce soir. 
Il est ce soir sur le pas de notre porte, il a su retrouver notre immeuble, notre appart. Son anglais est toujours timide et il ne veut pas déranger. Il est attendu ailleurs. 
Apparemment il est resté dans le Nord de l'Allemagne chez son frère. Je ne sais pas où il se rend, mais j'ai l'impression qu'il a fait quelques centaines de kilomètres juste pour nous donner cette bouteille et rester deux minutes sur le pas de notre porte.

Merci Gabor.
Merci pour réchauffer nos cœurs avec ta gentillesse, merci pour réchauffer nos estomacs avec le Tokaji et merci pour ces souvenirs à jamais gravés dans ma mémoire.